jeudi 18 décembre 2008

Prunella Vulgaris



La Prunelle vulgaire, appelée aussi Brunette ou Petite Consoude, aime les sols riches en azote et un peu humides. Considérée par les jardiniers comme une "mauvaise herbe", c'est-à-dire une herbe dont on oublie l'utilité, elle a longtemps été une plante médicinale aux nombreuses propriétés (carminative, anti-inflammatoire, antipyrétique, antiseptique, antispasmodique, antivirale et astringente). Sa fleur d'un beau mauve se rencontre facilement de juin à septembre. La fleur peut être blanche dans de rares cas.

mercredi 17 décembre 2008

anandatandava



Et pendant ce temps
Shiva danse
L'ignorance terrassée

lundi 15 décembre 2008

Polistes dominulus



Voici une guêpe sociale très commune qui se repose sur une framboise pas encore assez mûre à son goût.

Cette bestiole que le bipède moyen cherche avant tout à éradiquer, est pourtant bien intéressante.
Les femelles fécondées quittent le nid en automne pour se cacher dans des cavités et éviter les gelées hivernales tandis que les autres (ouvrières et mâles) se contentent de mourir. Pas d'essaimage contrairement à leurs cousines les abeilles. Les reines, dont le privilège est de survivre à la mauvaise saison, reprennent vie au printemps. Cette particularité fait que la communauté n'a pas besoin de faire des provisions avant l'hiver. Même si elles ont mauvaise réputation, les guêpes sont extrêmement utiles et elles régulent efficacement les populations d'insectes, en particulier les mouches. Difficile cependant de convaincre les bipèdes dominés par la peur et le souvenir cuisant de la piqûre d'une guêpe femelle (pléonasme, puisque comme souvent dans le monde des insectes, seule la femelle pîque). C'est d'autant plus difficile que ces bestioles adorent vivre près des habitations humaines tout en détestant être dérangées! En plus, elles n'ont pas peur, elles!

Elles sont de grandes bâtisseuses et leurs nids sont des merveilles architecturales alvéolées qu'elles construisent en mastiquant soigneusement du bois pour fabriquer une pâte de cellulose.






http://champignon.champyves.free.fr/FicsHtml/I_Poliste.htm

mardi 9 décembre 2008

Malva moschata



Cette belle plante aux fleurs fragiles qui se replient le soir venu est une mauve musquée. Commune, elle se rencontre sur les bords de chemins, sur les berges des cours d'eau et dans les champs. Elle a des propriétés antitussive, émolliente, expectorante et anti-inflammatoire. Une infusion de fleurs de mauve peut soulager un tube digestif irrité, un mal de gorge et une constipation. Les fruits peuvent être dégustés s'ils sont cueillis avant maturité. Dans une salade, ils ajoutent un goût de noisette fraîche. Les jeunes feuilles peuvent se manger en salade ou cuites dans une soupe. Les feuilles se récoltent d'avril à octobre et les fleurs et jeunes fruits entre juin et août.

lundi 8 décembre 2008

géométrie sacrée




La trinité terrestre de Ieoh Ming Pei. La pyramide profane est ici un vibrant hommage à la forme lunaire, globe originel à la source des mythes, qu'elle n'éclipse pas. La géométrie des hommes est un balbutiement, celle de la nature un accomplissement.

vendredi 5 décembre 2008

Bombus pascuorum



Le bourdon des champs est un insecte relativement pacifique qui se laisse approcher très facilement et même caresser parfois. Il a une belle toison duveteuse de couleur fauve. Il niche au sol dans les touffes d'herbe, d'où son nom. Inutile de dire que, de ce fait, il souffre énormément des pratiques agricoles mortifères qui conduisent à faucher l'herbe très tôt en été pour l'ensilage en remplacement du ramassage du foin qui avait lieu à la fin de l'été!

jeudi 4 décembre 2008

Lycena phlaeas



Le Cuivré commun l'est, en effet. Il se rencontre sur la moindre friche. Ses plantes hôtes sont l'Oseille des prés, la Reine des prés, la Patience sauvage, la Renouée.

Ce papillon ne rechigne pas devant les paparazzi et adore les bains de soleil. Il a toutes les qualités pour faire la une de Gala ou de Paris Match!

mercredi 3 décembre 2008

géométrie sacrée



La grande nef de la basilique éclate de chants tandis que tonne l'orage sur la ville.

mardi 2 décembre 2008

Rumex Acetosa



Voici l'oseille commune, appelée encore oseille des prés, patience, patience acide, surelle, surette, aigrette...
Comme sa cousine cultivée, l'oseille sauvage est comestible. Ses feuilles sont excellentes dans une salade, dans un potage oignons-pommes de terre et en accompagnement de poissons.

Les lecteurs d'Emilie Carles ("Une soupe aux herbes sauvages") la connaissent bien:
"... et voilà de l'oseille sauvage, de la drouille, de l'ortie ou barbe à bouc, du pissenlit, de la doucette, un petit chardon des champs ou chonzio, une plante laiteuse, le laichuron, du mille-feuilles, du chalabrei aux feuilles largement dentelées, de la tétragone ou épinard sauvage, de la langue bogne, une feuille de sauge et un brin de ciboulette. A cela j'ajoute une pointe d'ail, quelques pommes de terre ou une poignée de riz et j'obtiens une soupe onctueuse et délicieuse. Pour la réussir, ce qui importe, c'est de respecter les proportions. Il faut très peu d'herbes de chaque sorte afin qu'aucune ne l'emporte sur les autres, sinon, la soupe risque d'être immangeable, ou trop amère, ou trop acide ou trop fade."
Quelle poésie unique que l'énumération de ces noms de plantes!

La médecine populaire l'emploie aussi abondamment. Elle est apéritive, diurétique, dépurative, laxative, digestive, tonique et antioxydante... Une décoction de racines peut être utilisée contre les problèmes de peau (dartres, eczéma, acné...).

Autre intérêt: c'est la plante hôte de plusieurs papillons dont le Cuivré commun (Lycaena phlaeas), la Turquoise (Adscita statices) et le Cuivré Mauvin (Thersamolyceana alciphron). Elle est également très appréciée de la Corée marginée.

Coreus Marginatus



La Corée marginée est une belle punaise assez longue (10 à 15 mm) qui aime les prairies humides. On la trouve facilement sur ses plantes de prédilection comme la rhubarbe, l'oseille et les cucurbitacées qui lui donnent son surnom de Punaise des courges. D'ailleurs, elle semble déguisée pour Halloween, vous ne trouvez pas?

lundi 1 décembre 2008

Atylotus sp



Quel taon!

Cette bestiole, un taon jaune, est assez peu appréciée des bipèdes pour la raison que nous avons tous expérimentée un beau jour d'été. Ses yeux sont toutefois absolument incomparables. Et l'on ne peut être fasciné par ces facettes là que si l'animal est en vie! Leur charme et leur couleur disparaissent avec la mort.
Signalons que, comme chez le moustique, c'est la femelle qui pique! Elle aime le sang humain. Le mâle quant à lui préfère le nectar.

ambiance calligraphique



chevaucher la lumière
à la mesure de l'ombre