jeudi 22 janvier 2009

étreintes



Frida.
L'Univers.
La Terre.
Diego.
Monsieur Xolotl.
Dans un auto-portrait cosmique
Etreintes en abyme.

Frida Kahlo, El abrazo del Amor del Universo, Mexico, Collection privée.

mercredi 21 janvier 2009

géométrie naturelle



Sauvage pissenlit
Tes akènes en partance
Nous quittent avec l'été

lundi 19 janvier 2009

Aphidoidea



Les pucerons.
Sous ce nom générique se cache des familles très nombreuses de petits insectes (entre 1 et 4 mm) qui peuvent, selon les espèces, être verts, roses, rouges, noirs, bleus ou jaunes. Les pucerons du rosier (notre photo) sont verts, parfois mauves et les adultes peuvent avoir des ailes transparentes. Cette concentration d'animaux se nourrit en piquant les cellules végétales pour se nourrir de sève bien fraîche. C'est parfois dramatique pour la plante. Mais, comme le monde est bien fait, il existe un ogre pour les petits pucerons! C'est un ogre rond et rouge couvert de points: la coccinelle. Et encore pire: les larves de coccinelles!
Il existe aussi une armée pour protéger le peuple puceron: les fourmis, intéressées par le miellat, nectar sucré qui sort de l'anus des petits insectes. Pour libérer le miellat, les fourmis adoptent la méthode douce qui tient à la fois de la caresse et du massage. Les pucerons caressés par les antennes des fourmis excrètent de contentement et les fourmis, heureuses, récoltent le liquide riche en acides aminés. Les pucerons peuvent ainsi être vus comme un sous-prolétariat du peuple hyper-hiérarchisé des fourmis: productifs et endormis par une récompense et la promesse d'être en sécurité!
Les fourmis ne sont pas les seuls insectes sociaux intéressés par la production fécale des pucerons. Les abeilles aussi surveillent de près leurs troupeaux de pucerons dont elles assurent même la transhumance!
Le peuple puceron est donc bien utile... Il mérite toute notre attention!

vol de propreté



La période hivernale est difficile pour les colonies d'abeilles. L'abeille n'hiberne pas (comme l'ours) mais hiverne (comme nous devrions le faire). Toute la colonie vit sur les réserves accumulées et se serre en grappe pour se protéger du froid. Certaines tentent quelques sorties quand les températures ne sont pas trop rudes et qu'il ne pleut pas. Cela leur permet un vol de propreté c'est-à-dire une sortie pour se vider de leurs excréments. L'abeille peut en effet stocker ses déchets dans une ampoule rectale extensible qui lui permet de rester plusieurs semaines sans déféquer. Les plus faibles ne reviennent parfois pas de ces vols de propreté, victimes d'un refroidissement.

vendredi 16 janvier 2009

en passant



un regard vers l'ouest
sens des grandes migrations
celui que pour l'instant
je ne suis pas

jeudi 15 janvier 2009

question de regard



Le sourire de la libellule.

mardi 13 janvier 2009

mots



Voeux pieux
Vanité encore

vyâkhyâna-mudrâ



Kuan Yin
Madone orientale
Dans la posture de l'enseignement
La compassion au féminin

paix



"Jamais la haine n'éteint les haines en ce monde. Par l'amour seul les haines sont éteintes. C'est une loi éternelle." Bouddha

lundi 12 janvier 2009

Capreolus capreolus dans la neige



Traces de chevreuil bondissant. Si vous ouvrez bien les yeux (cliquez sur les photos, c'est plus facile!), vous apercevrez ces gracieux animaux de nos forêts dans l'enchevêtrement des troncs.


Philoscia muscorum



Pensez-vous que les cloportes des mousses aiment les sports d'hiver ou qu'il s'agit d'un somnambule égaré dans le grand désert blanc?

vendredi 9 janvier 2009

Ranunculus bulbosus



Voici une fleur de légende tout droit sortie de la réalité ordinaire: le Bouton d'Or qui enchante les yeux pendant les belles promenades printanières. Un peu d'avance sur le soleil...

jeudi 8 janvier 2009

Calliteara pudibunda


Cette magnifique chenille duveteuse à toupet coloré qui peut atteindre les 50 mm va devenir le magnifique Calliteara pudibunda appelé simplement le Patte-étendue pour de visibles raisons. Avant de devenir le beau papillon nocturne étonnamment velu, elle vivra aux crochets de plusieurs feuillus comme le chêne, le bouleau ou le hêtre.


Copyright: http://www.odezia-atrata.be/



Copyright: http://www.gardensafari.net/english/picpages/calliteara_pudibunda.htm

Autre référence: http://www.biopix.eu/Species.asp?Searchtext=Calliteara%20pudibunda&Category=Sommerfugle

mercredi 7 janvier 2009

Anagallis arvensis



Pour réchauffer l'atmosphère, un petit souvenir d'été: le Mouron des champs ou Mouron rouge ou Fausse-Morgeline. Cette petite plante rampe dans les champs et les jardins. Pour confirmer sa mauvaise réputation, elle est toxique et fatale pour les oiseaux et pour les animaux novices (les jeunes lapins par exemple). Les bipèdes trop aventureux s'en souviendront probablement par les maux de tête, la grande soif et les tremblements que les saponides de la plante pourraient provoquer. Mieux vaut ne pas la confondre, donc, avec le Mouron blanc (Stellaria medial) appelé Mouron des oiseaux, quant à elle tout à fait comestible. Il arrive que les touffes d'Anagallis arvensis soient ponctuées de mouron rouge à fleurs bleues, tout aussi toxique que la version rouge des fleurs. S'il y a de quoi se perdre un peu dans le paradoxe coloré de la plante, pas de quoi se "faire du mouron" si on reconnaît bien les couleurs!

mardi 6 janvier 2009

ambiance calligraphique



Qin Shi Huang
Copie
Isolée de sa martiale ambition

froid



Ombellifère gelée. Plus encore que la photographe.

lundi 5 janvier 2009

froid



Un froid de loup ou de canard.
Les loups ne peuplent presque plus que les contes dans nos contrées. Quant à eux, les palmipèdes expérimentent le patinage artistique et réfléchissent à la métamorphose de la forme aquatique. L'hiver est propice au sport et à la philosophie.

rêve de plume




C'est l'histoire de la plume gelée qui voulait toucher le soleil...