
Du sentier boueux de droite ou du fond de la brume à gauche, dans le silence abyssal de la campagne déserte, de là surgira comme un souffle le cavalier sans tête ou toute autre légende enfouie dans l'esprit vagabond.
"La nature est un temple où de vivants piliers
Laissent parfois sortir de confuses paroles;
L'homme y passe à travers des forêts de symboles
Qui l'observent avec des regards familiers.
Comme de longs échos qui de loin se confondent
Dans une ténébreuse et profonde unité,
Vaste comme la nuit et comme la clarté,
Les parfums, les couleurs et les sons se répondent."
Les Fleurs du mal, Charles Baudelaire.