mardi 2 décembre 2008

Rumex Acetosa



Voici l'oseille commune, appelée encore oseille des prés, patience, patience acide, surelle, surette, aigrette...
Comme sa cousine cultivée, l'oseille sauvage est comestible. Ses feuilles sont excellentes dans une salade, dans un potage oignons-pommes de terre et en accompagnement de poissons.

Les lecteurs d'Emilie Carles ("Une soupe aux herbes sauvages") la connaissent bien:
"... et voilà de l'oseille sauvage, de la drouille, de l'ortie ou barbe à bouc, du pissenlit, de la doucette, un petit chardon des champs ou chonzio, une plante laiteuse, le laichuron, du mille-feuilles, du chalabrei aux feuilles largement dentelées, de la tétragone ou épinard sauvage, de la langue bogne, une feuille de sauge et un brin de ciboulette. A cela j'ajoute une pointe d'ail, quelques pommes de terre ou une poignée de riz et j'obtiens une soupe onctueuse et délicieuse. Pour la réussir, ce qui importe, c'est de respecter les proportions. Il faut très peu d'herbes de chaque sorte afin qu'aucune ne l'emporte sur les autres, sinon, la soupe risque d'être immangeable, ou trop amère, ou trop acide ou trop fade."
Quelle poésie unique que l'énumération de ces noms de plantes!

La médecine populaire l'emploie aussi abondamment. Elle est apéritive, diurétique, dépurative, laxative, digestive, tonique et antioxydante... Une décoction de racines peut être utilisée contre les problèmes de peau (dartres, eczéma, acné...).

Autre intérêt: c'est la plante hôte de plusieurs papillons dont le Cuivré commun (Lycaena phlaeas), la Turquoise (Adscita statices) et le Cuivré Mauvin (Thersamolyceana alciphron). Elle est également très appréciée de la Corée marginée.

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