Vieux mûrier blanc dans la cour d'une ancienne magnanerie en Ardèche. C'est l'un des rescapés de l'arrachage massif de cette essence lorsque la sériculture, l'élevage des vers à soie, et son industrie dérivée ont périclité à la fin du XIX° siècle, en conséquence de l'ouverture du canal de Suez. Les feuilles du mûrier blanc nourrissent en effet la chenille du Bombyx du mûrier qui tisse le cocon prisé pour son délicat filament. Ce lépidoptère, originaire de Chine, n'existe qu'à l'état domestique.
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