lundi 19 janvier 2009
Aphidoidea
Les pucerons.
Sous ce nom générique se cache des familles très nombreuses de petits insectes (entre 1 et 4 mm) qui peuvent, selon les espèces, être verts, roses, rouges, noirs, bleus ou jaunes. Les pucerons du rosier (notre photo) sont verts, parfois mauves et les adultes peuvent avoir des ailes transparentes. Cette concentration d'animaux se nourrit en piquant les cellules végétales pour se nourrir de sève bien fraîche. C'est parfois dramatique pour la plante. Mais, comme le monde est bien fait, il existe un ogre pour les petits pucerons! C'est un ogre rond et rouge couvert de points: la coccinelle. Et encore pire: les larves de coccinelles!
Il existe aussi une armée pour protéger le peuple puceron: les fourmis, intéressées par le miellat, nectar sucré qui sort de l'anus des petits insectes. Pour libérer le miellat, les fourmis adoptent la méthode douce qui tient à la fois de la caresse et du massage. Les pucerons caressés par les antennes des fourmis excrètent de contentement et les fourmis, heureuses, récoltent le liquide riche en acides aminés. Les pucerons peuvent ainsi être vus comme un sous-prolétariat du peuple hyper-hiérarchisé des fourmis: productifs et endormis par une récompense et la promesse d'être en sécurité!
Les fourmis ne sont pas les seuls insectes sociaux intéressés par la production fécale des pucerons. Les abeilles aussi surveillent de près leurs troupeaux de pucerons dont elles assurent même la transhumance!
Le peuple puceron est donc bien utile... Il mérite toute notre attention!
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